La valeur de soi : un feu à entretenir.

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À partir de quel moment pouvons-nous ressentir VRAIMENT notre valeur ?

À quel moment pouvons-nous nous dire, penser et sentir profondément que nous sommes géniaux, sans qu’une once de honte vienne éteindre cette étincelle ?

Les trois degrés de dévalorisation :

 

    1. La société (collectif)
      La valorisation de soi est encore trop souvent perçue comme de la prétention ou de la fierté mal placée. En effet, les médias, par exemple, se font une joie de descendre les personnes, célébrités ou non, pour un faux pas réel ou imaginaire.

    1. La famille et l’environnement proche (systémique)
      D’autre part, peut-être avez-vous grandi dans un climat où « il ne fallait pas faire d’ombre aux autres », où il était plus sûr de s’éteindre que de briller. Ces discours, parfois banalisés, marquent profondément.

    1. Soi-même (individuel)
      Enfin, la troisième couche, c’est celle que nous intégrons à l’intérieur, c’est ce que l’on appelle une introjection. Ces paroles deviennent un « juge intérieur » qui répète inlassablement :
      « Arrête de te vanter », « Ne t’expose pas, tu ne seras pas aimé »…

Toutes ces gouttes de pluie viennent, peu à peu, éteindre notre feu intérieur. Parfois, il faut une crise existentielle, ou un accompagnement psychologique plus ou moins intense, pour réaliser qu’il est temps de rallumer cette flamme.

Comment retrouver et rallumer cette étincelle ?

Arrêter la pluie…

1. S’émanciper des croyances sociales.
Nous ne pouvons pas empêcher le bruit extérieur, mais nous pouvons choisir la fréquence à laquelle nous nous branchons. Si vous êtes connecté, sélectionnez consciemment les contenus qui nourrissent votre élan. Tout existe sur internet : prenez ce qui alimente votre flamme, et laissez le reste. Souvenez-vous : un feu a besoin d’oxygène alors : respirez !

2. Trier ses relations.
Certaines relations, même très proches, sont destructrices quand elles ne reflètent que nos limites, ou quand elles répètent que nous ne sommes « jamais assez ». Ce que les autres disent d’amer en dit souvent plus sur eux que sur nous.
Se libérer de ces loyautés toxiques, même familiales, c’est choisir d’être enfin loyal… à soi-même.

Pour reprendre l’analogie d’Olivier Clerc : C’est la « violence de l’araignée » qui contrairement à la « violence du tigre », tisse sa toile lentement mais est tout aussi dangereuse. (livre « les deux visages de la violence » – Editions Jouvence)

… et apporter de l’oxygène

3. Se créer un environnement porteur.
Recréez un réseau social, amical, familial, qui met en avant vos qualités, vos valeurs, votre potentiel. Personne n’est « incapable ». Einstein a dit « Tout le monde est un génie. Mais si vous jugez un poisson à sa capacité à grimper à un arbre, il passera sa vie à croire qu’il est stupide. ». Changer d’environnement, modifiez-le progressivement afin de vous sentir à votre place pour briller.

4. Oser demander du feedback.
N’hésitez pas à solliciter les personnes de confiance, celles qui sont sécures, et demandez-leur : « Quelles qualités vois-tu en moi ? » . Osez ! Vous pourriez être surpris par la richesse de ce qu’ils vous renverront.

 

Vers la reconnaissance intérieure

Il arrive que nous ayons besoin de grandes quantités de reconnaissance extérieure pour enclencher enfin une prise de conscience personnelle. Et puis, un jour, vient ce moment où l’on se dit :
« Mais oui… je suis réellement capable ! J’ai du courage, de la valeur. Ma vie, mon expérience, mes blessures et mes élans ont une valeur immense. »

C’est le moment où l’on peut s’émerveiller… de se rencontrer soi-même.

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