« Faire de SON mieux ». Oui mais, le « mieux » de qui ?

“Faire de son mieux” (Publicité Facebook) (1)

Faire de son mieux est un des 4 accords toltèques transmis par la sagesse toltèque et notamment Don Miguel Ruiz.

Oui, mais de quel mieux on parle exactement ? Le mien ?  Est-ce vraiment le mien ? ou celui d’un autre ?

Arrêtons-nous un instant sur cet accord, et sur ce « mieux ». Juste sur ces deux mots « MON MIEUX » sans rien faire…

Comment respecter notre niveau de « mieux » si nous n’entrons pas en contact avec lui ? Et je parle d’un VRAI contact !

Celui qui implique de se poser une minute.

Faites-vous de VOTRE mieux ? ou faites-vous le mieux de vos parents, de votre conjoint(e), des attentes de la société ? S’agit-il bien du Vôtre ?

Premier point: Il est indispensable d’être en contact avec les ressentis profonds dans cet instant présent. Oui celui-là même qui est contactable par votre corps et vos sens.

Si cela est difficile, offrez-vous un environnement, une compagnie, qui vous permettent de vous sentir en sécurité pour aller à la rencontre de ces ressentis car oui, si l’on est pas habitué à SE ressentir, cela peut s’avérer angoissant.

Alors ? Comment est VOTRE mieux ? que dit votre corps à ce sujet ?

 

Deuxième point : Evaluer le niveau de votre mieux.

Et pour cela, je vais vous raconter quelque chose :

Il y a peu, il me fallait assumer le travail en étant malade. Impossible de fuir mes responsabilités. Je me suis alors entendue dire « Allez secoue-toi ! ». Faisant fi du respect et de la bienveillance vis-à-vis de moi-même.

J’ai donc appliqué ce que je partage aux participants lors de mes ateliers, à savoir: prendre conscience de mon niveau de mieux à cet instant précis. J’ai plongé en moi pour rencontrer ce « mieux », vérifier si je n’avais pas un « mieux » de la société qui s’y était placé, eh oui ! Le mieux de la profession que je nomme : perfectionnisme.

Ce mieux attendu par la société avait étouffé mon être, je venais de le démasquer. Une fois décollée de moi, cette croyance s’est envolée, laissant place à MON mieux : uniquement le mien. J’ai évalué son niveau réel.

Et là, quelque chose s’est passé: 

  • Je réalisais que de le reconnaître, sans vouloir qu’il soit autrement, le faisait augmenter.
  • Que mon sentiment de culpabilité avait presque disparu.
  • Que l’autre en face peut se détendre car JE suis détendue avec mon propre être (et la séance suivante a été teintée de cette ambiance de présence authentique à l’état du moment).

Les personnes qui viennent à mes ateliers « accords toltèques » expérimentent, avec moi, en groupe, un accord précis. Nous composons un groupe temporaire (max 21 jours). Je publie régulièrement cet atelier sur l’agenda et la page facebook. Si cela vous intéresse, contactez-moi !

J’honore votre mieux à cet instant et en ce faisant, j’honore le mien également.

Emilie G.

Articles liés