“Comment faire le tri dans sa vie : garder, recycler, laisser partir pour une meilleure santé mentale”

Ajouter un sous-titre (7)

         Repartir sur de nouvelles bases est souvent un besoin ressenti en période de rentrée scolaire. Le ressens-tu ? Pour d’autres, c’est au Nouvel An, au printemps, ou simplement après une période difficile. Ces périodes sont essentielles pour garder une bonne santé mentale.

Comment vivre cette transition ? Comment faire le tri dans ses  » fournitures mentales  » et augmenter son capital santé mentale ?

Avant de courir faire des  » achats  » mentaux (abonnement sport, bonnes résolutions qui ne tiennent pas…), je te propose donc de faire le tri et de créer trois contenants :
– ce que tu gardes
– ce que tu recycles
– ce que tu jettes

Et enfin, ce que tu choisis d’ajouter comme nouveauté. C’est parti !


1. Je garde ce qui me soutient

Tout d’abord, on garde ce qui est encore utile. Par exemple : ces habitudes qui nous soutiennent, ces relations qui nous font du bien, ces ressources sur lesquelles on peut s’appuyer.

C’est la base d’une bonne santé mentale : le réseau de soutien !

Je te propose donc de commencer par faire la liste des habitudes, des objets, des relations ou des moments de vie qui nourrissent un maximum de tes besoins. Peut-être ce moment où, une fois les enfants couchés, tu te retrouves avec ton mari. Ou encore cette amie que tu vois en fin de semaine pour refaire le monde dans un bar. Ou bien cette chemise qui te fait te sentir fort·e.


Et si tu réalises que certaines choses, même abîmées, méritent encore leur place, alors elles basculent dans la boîte suivante : le recyclage.


2. Je recycle ce qui peut avoir une nouvelle vie

Ensuite, vient le temps du recyclage. C’est tout ce qui t’a nourri et pourrait encore te nourrir, sous une autre forme.
– Reprendre contact avec une personne qui compte pour toi.
– Réparer un objet auquel tu tiens.
– Sublimer des souvenirs (mettre à jour des cadres photos…).

On peut aussi recycler une expérience difficile en apprentissage, transformer une douleur en leçon, faire de la base de son histoire une nouvelle histoire.

En santé mentale cela se nomme la résilience.


3. Je jette ce qui provoque du brouillard mental et émotionnel

Enfin, il s’agit ici de lâcher prise, et ce n’est pas toujours simple. C’est accepter la fin de certaines choses, ou de certaines relations.

Identifie ce qui te vole de l’énergie : les « mangeurs de temps » (réseaux sociaux, TV, distractions multiples), mais aussi certaines croyances.
Les croyances sont comme des vêtements : elles ont pu t’aller à une époque, mais sont-elles encore adaptées ? Sont-elles trop étroites, trop lourdes, étouffantes ?

Tu peux changer de croyances comme tu changes de tenue, et trouver ce qui te fait te sentir mieux. Bonne nouvelle : tu peux essayer dès maintenant, dans ta « cabine d’essayage mentale » !

Enfin, fais aussi le tri dans tes relations. Pas forcément en rejetant, mais parfois simplement en laissant partir.


4. J’ajoute du neuf

Une fois ce tri réalisé, observe : quels besoins restent insatisfaits malgré tout ce que tu as gardé ou recyclé ?

C’est le moment d’apporter du neuf, comme on achète un agenda neuf à la rentrée des classes.
Cela peut être une aide extérieure, un nouveau hobby, une nouvelle habitude.

Tu élargis donc ta zone de confort parce que ta zone actuelle a été renforcée.

Pense à commencer par de petits changements.


En bref :

Chaque étape de la vie est une occasion de réorganiser son « cartable intérieur ». Peu importe le moment : l’essentiel est de se demander…

Qu’est-ce que je garde, laisse ou transforme ? Et de quoi ai-je besoin de neuf pour continuer mon chemin ?

Pour t’abonner à ma newsletter : Tu peux cliquer ICI

Pour connaître mes services : C’est par ICI

Rdv 1er contact gratuit sur Progenda.

Articles liés