Savoir dire « non »: le respect des limites.

Quand savoir dire « oui » à soi nécessite de dire « non à l’autre… Ou comment connaître et respecter ses limites...

Quand savoir dire « oui » à soi nécessite de dire « non » à l’autre…

Ou comment connaître et respecter ses limites.

 

Je suis intimement convaincue qu’il vous est déjà arrivé de ne PAS dire non à l’autre.

Peut-être avez-vous retenu un « non » une fois, deux fois, trois fois… et puis…

Et puis tout s’est accumulé jusqu’à ce moment…cette goutte d’eau ! Cette fameuse goutte où tous les « nons » non exprimés sortent dans un moment de colère vers une personne qui alors se demandera POURQUOI vous vous mettez dans des états pareils (parole qui soit dit en passant, pourrait vous faire exploser encore plus).

ça vous parle ?

Ne voit-il/elle pas que je suis à bout ? que j’ai atteint mes limites ? 

Il est une chose primordiale à se rappeler : aucun être humain ne peut savoir ce que vous savez, ressentir ce que vous ressentez, penser ce que vous pensez… (Parfois nous avons même des difficultés à le faire envers nous-même…)

Alors comment fait-on ?

Voici quelques pistes (liste non exhaustive) pour (ré) apprendre à dire OUI à soi.

1/ La lumière s’allume !

La première étape est donc la PRISE de CONSCIENCE de vos limites

Quels sont les signes mentaux, corporels, émotionnels d’une limite prête à être franchie ? Les reconnaissez-vous ? Etes-vous à leur écoute ?

Il est impossible d’exiger que l’autre les écoute si nous ne sommes pas nous-même à l’écoute de SOI.

Une fois la prise de conscience faite : la deuxième étape se dessine.

2/ Observer la pièce désormais éclairée.

Autrement dit : Faire un ETAT DES LIEUX

Non il n’est pas encore question d’agir mais de RESTER avec ce que vous ressentez.

  • Quel besoin n’est pas, n’est plus nourri ?
  • Quelles émotions me traversent ?
  • Quels sentiments ?

Prendre le temps de cette étape, VRAIMENT le temps (un besoin peut en cacher un autre): notez cela dans un carnet si cela peut vous aider.

  • Y a-t-il une part de moi inquiète à l’idée de SE respecter ? Que craint-elle ?

Il est possible à cette étape de rassurer cette partie-là.

3/ S’inviter ou inviter l’autre dans cette pièce.

C’est l’heure de discuter, de s’asseoir à la table de la communication.

EXPRIMER le besoin, les limites.

  • En incarnant le « oui à soi » à l’intérieur de vous, vous incarnerez de façon juste et conctructice le « non » à l’autre.
  • En faisant l’expérience de dire « non » à l’autre. Il s’agit d’un exercice (fonctionner par étapes. Il y a des « nons » plus difficiles à dire que d’autres. Commencer par un petit « non ».).
  • Être indulgent envers soi-même, et se féliciter d’avoir essayer même si cela n’a pas réussi.
  • Ne pas « s’excuser » de dire non : nommer les faits, exprimer votre sentiment, émotions et proposer une solution qui puisse vous convenir. Il est possible que l’autre vous écoute et vous aide.
  • Etre conscient que recevoir un refus est un refus DE LA PROPOSITION et non un refus de votre personne entière.
  • Être à l’écoute de l’autre, renégocier une demande concrète si besoin.

 

Dans ce type d’exercice il est bien évidemment question d’anciennes blessures qui, à l’occasion de l’autre, se réveillent.

Prenez alors aussi soin de cette partie blessée du passé, de l’entendre et de la rassurer qu’elle n’est plus dans le passé. Elle aura l’occasion de vous observer, vous, l’adulte d’aujourd’hui et se reposer sur vous, enfin!

Vous passerez alors d’une explosion réactive à une communication active voire proactive.

 

Alors ? On essaie ?

 

Remarque importante ! Cet article ne constitue pas une baguette magique. Si vos « nons » sont constamment non respectés et vos limites franchies, il est alors nécessaire d’agir autrement voire de se retirer ou être aidé lorsque l’environnement est dangereux pour l’intégrité psychique et/ou physique.

 

Dates des ateliers : Stages & Ateliers – Emilie Geeraert

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